(Enquêtes
de G. Détrez, G. Gleizes, J. Remondelli. Photos J.-M. Viala, J. Remondelli, C.
Sarazin, L. Ringot. Adaptation W. Henneau). | M.
Henri Albaut, conducteur de travaux au Service des Eaux, du Groupe d'Auchel-Bruay
:
« La veille de Noël, en 1962, il était quatre heures de l'après-midi,
et notre journée de travail tirait à sa fin - quelques heures seulement nous séparaient
du réveillon - quand le Service du Matériel Jour nous signala une cascade de «
pépins »provoqués par le gel au Siège 3. |
C'était immanquablement à nous d'intervenir. Avec quatre camarades, nous avons
donc entrepris le dépannage de l'installation de la chaufferie, ce qui nous amena
à deux heures du matin. Nous pensions en rester là, heureux de rentrer chez nous.
Mais deux heures plus tard, nouvel appel téléphonique. C'était cette fois une
cave de la rue... de la Cavée qui s'inondait. M'étant habillé à la hâte,
je recommençais à recruter des ouvriers. Certains en étaient à la dinde, d'autres
à la bûche. |  |
Et nous avons donc recommencé à travailler, pour effectuer une réparation provisoire.
Le gel descendait à 75 cm aux endroits exposés aux courants d'air, si bien que
le pic était inefficace et qu'il nous fallut utiliser des aiguilles de piqueur
qu'on enfonçait à coup de masse. Nous en avons eu jusqu'à quatre heures de l'après-midi.
Inutile de vous dire que je me souviendrai longtemps de ces fêtes de Noël ! ».
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