Voici
quelques lieux, quelques objets, quelques moments attrapés sur des terrils
et des friches industrielles de Gohelle. Pour l'instant moins nobles, mais o combien
semblables aux vestiges de quelque civilisation perdue, en ce qu'ils évoquent
de mystérieux, malgré toutes les explications que nous pourrons
avoir d'une réalité que nous aurons de plus en plus de mal à
cerner . |
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En haut d'un terril, ce câble semble être le gardien du sanctuaire.
S'il ne partage pas la vitalité d'un reptile, il n'en est pas moins dangereux.
Des accidents parfois mortels surviennent aux promeneurs ou "vététistes"
imprudents. |
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On est surpris de trouver des rails en cet endroit. la fin du trajet aboutit dans
le vide. Ce "chemin de fer" n'était évidemment pas destiné
à des voyageurs, mais aux schistes et grés issus de l'extraction
de la houille |
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A première vue, on ne distingue qu'une petite plante perçant le
schiste omniprésent. Ensuite on s'aperçoit de "sa" présence
et du mimétisme particulier qui caractérise cet objet... |
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Une des particularités du schiste est de se décomposer lentement
suivant des strates successives. La corrosion de ce raccord lui donne aussi une
ressemblance avec son milieu minéral |
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L'action lente du soleil et du gel éclate ce bloc en milliers d'éclats
qui s'éparpillent dans le sens de la pente depuis plusieurs années.
Ces fontaines de pierre, qui semblent intarissables, disparaissent malheureusement
bien souvent lors d'un passage malencontreux. |
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Les végétaux eux aussi prennent des formes géométriques
. Cette plante en forme d'étoile s'accroche aux formes instables du terril,
écrasée par un soleil rare mais insupportable sur cette roche noire. |
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De la ronce ou de cette chaîne, qui envahit l'autre ? Souvent, la friche
devient autant industrielle que végétale. Ce milieu est pourtant
fragile, ses ennemis s'appellent : reconversion, mise en conformité, aménagement,
rentabilité... | |
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